Ébène, 9 décembre 2020
Un nouvel élan pour la coopération régionale

Le programme E€OFISH a été lancé officiellement le mercredi 9 décembre 2020 à Port-Louis (Maurice). Cette cérémonie, présidée par Nandcoomar Bodha, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international de la République de Maurice, marque un nouveau chapitre dans la coopération régionale pour promouvoir la pêche durable en Afrique de l’Est, en Afrique australe et dans l’océan Indien.

Le secteur de la pêche peut générer un revenu annuel brut d’environ 5 milliards d’euros et fournir plus de 15 millions d’emplois directs et indirects dans la région. Ce potentiel économique et social explique l’importance que la région accorde à la pêche en général et à E€OFISH en particulier. La présence de hautes personnalités lors du lancement officiel du programme témoigne de cela : outre le chef de la diplomatie mauricienne, la cérémonie a vu la participation de Sudheer Maudhoo, ministre mauricien de l’Économie bleue, des Ressources marines, de la Pêche et du Transport maritime, Vincent Degert, ambassadeur de l’Union européenne auprès de la République de Maurice et de la République des Seychelles, Vêlayoudom Marimoutou, secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), ainsi que les représentants des 22 pays bénéficiaires d’E€OFISH.

E€OFISH vise à faire de la pêche un des leviers économiques de la région en générant une croissance et des emplois. « Promouvoir une pêche durable est essentiel pour garantir une plus grande sécurité alimentaire ainsi que de meilleurs revenus pour les populations », souligne Vincent Degert, ambassadeur de l’Union européenne.

Pour atteindre cet objectif, E€OFISH compte notamment créer des synergies entre ses partenaires et mettre à profit leurs réalisations ainsi que leurs expertises. La mission d’E€OFISH « n’est pas de réinventer la roue mais de capitaliser sur les acquis, d’apporter lorsque nécessaire des correctifs dans les pratiques, de restructurer ou renforcer les politiques et cadres régissant la pêche et d’opérer autant que possible des changements positifs », explique Vêlayoudom Marimoutou, secrétaire général de la COI.